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Raoul Peck ou le désespoir de Montana

Montana a appelé Raoul Peck en renfort. Pour son malheur. Ce sont définitivement des gens qui n’ont pas la main heureuse. Leur équipe est composée de personnes avec des histoires scabreuses de corruption, qui ont fait de mauvais choix dans un passé récent : instigateurs et profiteurs du coup d’état de 2004, imposteurs de tous poils et de tous horizons.

 

 

La sortie de Raoul Peck dans Le Nouvelliste du week-end du 9 avril est tellement pathétique, tellement hors-sol qu’elle vaut la peine, même avec beaucoup de chagrins et de dégoûts, que l’on en parle.

 

 

Raoul Peck a été ministre de la Culture de René Préval, cette expérience lui a inspiré un livre « Monsieur le ministre jusqu’au bout de la patience », un torchon honteux dans lequel il essaie d’expliquer son échec, le rejeter sur les autres et donner des explications maladroites sur l’argent généré par le concert de Wyclef Jean sur le Quai Colomb en 1997 dont il avait détourné la recette. C’est même ce qui, en grande partie, lui avait valu sa révocation. Depuis lors il couve une immense colère contre Haïti, contre ceux qui ont été témoin de son échec.

 

 

Son arrogance et son incompétence ne sont pas passées inaperçu alors qu’il était ministre. Dans le très sobre journal Le Nouvelliste, sous la plume de Pierre-Raymond Dumas, un article titré « Quand Peck pète » avait souligné à quel point il se trompait comme ministre ; il avait alors fait le choix malheureux de menacer le journal d’action en justice ce qui lui avait valu un second article titré « Quand Peck rouspète », l’invitant à mettre à exécution sa menace. Ce qu’il n’a jamais fait, capitulant, Heureusement pour lui, devant l’évidence de son incompétence. Et c’est ce même type, 25 ans plus tard, qui vient traiter les autres d’incompétents et de corrompu. Si M. Peck avait été un bon ministre, tout le monde le saurait. Surtout ceux qui ont 25 ans aujourd’hui qui sont hameçonnés par les prêcheurs comme lui, que l’on met devant le mirage d’une réussite artistique pour cacher des vices et des délits imprescriptibles moralement.

 

 

Il faut reconnaître du talent à Raoul Peck comme réalisateur, mais comme comédien, c’est un piètre et Montana a eu tort de l’utiliser, même quand il faut admettre que le désespoir pousse ce parti politique dans ses derniers retranchements. La métaphore pour décrire Montana serait celle de marchands de mangues qui restent très tard sur un marché pour écouler des fruits qui seront invendables le lendemain. Les fruits pourris se vendent dans le noir et on les consomme dans le noir aussi, on n’y voit pas les vers qui grouillent dedans.

 

 

Peck est l’ancien compagnon de Monique Clesca, membre du directoire du parti Montana, et leur séparation avait troublé cette dernière au point qu’elle en a fait un livre où elle ne se prive pas de donner des détails sur leur vie qui ne regardent personne. Cette sortie dans Le Nouvelliste permet peut-être à M. Peck – qui sait ? – de demander pardon à la dame pour ses mauvais comportements. Mais ce n’est pas cela notre propos. Raoul Peck a entrepris de faire la leçon à tout le monde, tous ceux qui dans ce pays se battent au jour le jour, comme ils peuvent, avec leurs maigres moyens, dès fois sans moyens du tout. Peck a trouvé, O miracle, la solution à tous les maux d’Haïti et elle passe par l’application de l’accord de Montana auquel même Fritz Jean, président élu par cette assemblée, ne croit plus. À lire le cinéaste, cet accord recèle la solution parfaite pour changer le pays à très court terme. M. Peck a oublié, ou fait semblant de ne pas savoir, qu’il est calqué sur les documents de 2004 dont la prétention était de changer, de « koupe fache » avec les anciennes modes de gouvernance, Lavalas notamment, pour fonder une autre société. Nous ne ferons pas l’insulte à M. Peck de lui rappeler que cela s’est achevé par le triomphe de René Préval en 2006, ce Président assimilé Lavalas qui l’avait viré pour incompétence.

 

 

C’est dommage que tout le pari soit porté sur l’oubli. Le fait par M. Peck de révéler qu’il fait partie du jeu du jeu de Montana ne sert pas ce parti politique et chaque phrase du texte de M. Peck indique qu’il ne comprend rien de la complexité du problème auquel Haïti fait face aujourd’hui. La proposition de Montana n’est ni applicable ni viable, et comme un article le soulignait la semaine dernière, Ariel Henry n’est même plus obligé de discuter avec Montana, tant il est évident que ce temps est passé et que ces discussions s’avéreraient improductives. Un groupe de personne ne peut pas prétendre organiser des élections dans un pays pour installer président et premier ministre, cela se transformerait rapidement en pratique et entraînerait des coups d’était en chaine.

 

  1. Peckfustige des personnes qui auraient laissé le navire Montana en pleine mer, mais elles sont lucides et le jeu politique invite chaque minute à adopter d’autres stratégies, surtout quand il est évident que celles en cours ne fonctionnent pas. M. Peck devrait dire nommément à qui il parle quand il cite des gens qui se sont vendus comme dignes et intègres et qui ont accepté des postes de ministre afin qu’ils lui expliquent qu’ils ne s’expriment, ni ne travaillent dans la diaspora en se servant d’Haïti comme promontoire pour faire le con, comme lui, et qu’il est presque heureux qu’ils lui donnent l’opportunité de faire le beau sur les plateaux de télévision et dans les journaux. M. Peck n’a vécu en Haïti que le temps d’être un mauvais ministre et de s’en aller raconter son chagrin de n’avoir rien pu faire et s’asseoir au loin avec des jumelles pour juger et mésinterpréter. C’est tellement plus confortable.

    M. Peck a oublié dans ses leçons aux uns et aux autres et dans ses prémonitions de demander aux lecteurs d’aller dans les archives chercher les journaux des années 1996 et 1997 pour lire les articles sur son passage au ministère de la Culture et comprendre comment il avait eu tout faux. Et aussi les journaux et enregistrements de 2003 et 2004 pour lire comment Magali Comeau Denis, le Groupe des 184, ont humilié ce pays et ce peuple avec ardeur.

    Nous devons reconnaître que M. Peck a raison sur un point : le peuple haïtien a toujours su se débarrasser de ceux qui l’étranglent. Eh oui, sinon il serait resté 5 ans ministre, c’est connu que le président Préval savait garder des ministres pendant 5 ans, ses amis de 2004 auraient triomphé en 2006 et seraient peut-être encore au pouvoir. Et c’est pour cela aussi que Montana est inaudible.

    Mais qu’est-ce que l’on a foutre des nostalgies M. Peck ? Il crache sur tout le monde, en traitant les autres d’ « accessoires » du Premier ministre Ariel Henry, assimile les hommes d’affaires à des criminels. Il est maladroit et méprisant et ose prétendre que l’accord de Montana est celui de tous. Si c’était vrai, M. le cinéaste, vous n’auriez pas besoin d’écrire cet article minable. NON, ce n’est pas l’accord de tout le monde, c’est le vôtre et celui de vos amis, vous ne pourrez ni tuer, ni exiler ceux qui ont décidé de travailler pour qu’il y ait des élections en Haïti. C’est le choix le plus lucide, le plus légitime aujourd’hui. Vous faites partie de ceux qui ont méprisé le Président Jovenel Moise et qui ont implicitement appelé à son meurtre. Et vous n’appelez pas au meurtre d’Ariel Henry parce que vous n’éprouvez pas pour lui le même mépris social malgré vos désaccords avec lui, vous ne pouvez pas lui nier son statut de médecin et il est, malgré tout, dans ce petit entremêlement de « bonnes gens » qui se bécotent en Haïti depuis toujours, qui sont tantôt dans le même camp, tantôt opposés les uns aux autres. Jean-Bertrand Aristide fait l’expérience de votre mépris et de celui de vos amis depuis une génération, cela ne change rien que le parodiez. Un aboiement de plus après une caravane qui depuis longtemps est dans sa vérité. Si le bateau coule, ce n’est pas à cause du Gouvernement d’Ariel Henry, c’est parce que vous avez été un ministre de la Culture au rabais, parce qu’il y a eu le coup d’état de 2004 qui a fait passer Magali Comeau Denis de secrétaire de direction à l’Institut français à ministre de la Culture, parce qu’il y a une longue histoire de rejet du peuple haïtien, parce que vous et vos amis confisquez la parole depuis trop longtemps.

    Beaucoup ici auraient aimé avoir les mêmes facilités que vous, le beau rôle de donner des opinions malhonnêtes dans les médias, malhonnêtes parce que vous ne comprenez rien de ce qui se passe ici, parce que vos interventions ne servent qu’à faire votre promotion sur le dos d’Haïti. Oui, il n’est pas illégitime de demander des comptes, peu importe où l’on se trouve, mais n’oubliez pas que vous aussi vous devez rendre compte, même 25 ans après, de l’usage qui a été fait des fonds générés par le concert de Wyclef Jean en 1997.

    On n’aurait jamais cru, M. Peck, que vous écririez ce mauvais scénario. Donc, tant que l’on n’est pas mort, on n’est installé dans aucune grandeur ? Votre article, très insincère, dans Le Nouvelliste est le dernier chant avant la fermeture du cercueil de Montana. Vous faites partie à la fois des assassins et des pleureurs, mais ne vous inquiétez pas, vous aurez d’autres gens à mépriser, à tuer. Personne n’aurait pu sauver le soldat Montana, ni l’international, ni le docteur Ariel Henry.

    La Rédaction

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