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Ceux qui ont pourri nos fêtes nationales

Editorial

Maintenant que nous sommes sur les ruines fumantes de nos défaites, blessés, mal en point, il est temps de regarder un peu dans le rétroviseur pour voir et essayer de comprendre ce qui nous est arrivé ces 4 dernières années.

Il faudrait des mea culpa à la chaine, des autocritiques, mais nous savons qu’ils n’arriveront jamais. Si certains chacals se sont apaisés quelque peu, il nous faudra néanmoins des années, s’il y a de la volonté et de la bonne foi, pour renouer avec la tradition de commémorer les fêtes nationales qui aurait dû demeurer au-dessus des contradictions, des chamailleries motivées par les intérêts personnels des uns et des autres.

Il va nous falloir du temps aussi pour nous guérir de cette profusion de bêtises, d’idées saugrenues, de sacrifices de tout au profit du paraitre, qui nous ont empoisonnés ces dernières années et continuent de nous intoxiquer. Certaines personnes ont agi dirait-on pour nous faire oublier qui nous sommes, d’où nous venons. Nous avons vécu des 18 mai, des 17 octobre, des 18 novembre et autres fêtes nationales sans jamais entendre prononcer les noms de Dessalines, de Capois La Mort, sans voir flotter un drapeau national en tête de manifestations où des gens se déchainaient contre eux-mêmes, contre leurs compatriotes, contre les biens privés et publics, sans discernement, sans raisons explicables.

Le prétexte de tant de rage et d’outrance était, dans un premier temps, pour demander des explications sur l’utilisation des fonds Petrocaribe. Après, on n’a plus su exactement pourquoi. On voyait sur les médias sociaux des jeunes femmes fardées avec des lunettes de soleil, brandissant l’étendard du féminisme, proclamer qu’elles étaient des guerrières, sauf que les adversaires n’existaient pas. Portées par une presse qui ne fait même pas semblant de savoir ce qu’est l’information et par des figures politiques et culturelles qui commençaient à moisir, faute de cause, elles ont fait un maximum de dégâts.
Évidemment, au début, ce mouvement avait laissé espérer qu’une nouvelle classe politique était en train de naitre dans le pays. Plus d’un ont rêvé d’élections remportées par de nouvelles figures qui nous feraient oublier les législatures de la honte de ces dernières années notamment ; mais, très vite, tout le monde a déchanté et réalisé, comme dans un cauchemar, que c’était une comédie dans laquelle les actrices et acteurs jouaient pour eux-mêmes un spectacle intime et grotesque.

Aujourd’hui qu’il ne reste qu’un pays décharné, défigurée par des crises en enfilade et des catastrophes naturelles, la plupart de ce beau monde se trouve en terre étrangère, sur la liste très longue de ceux et celles qui attendent le TPS. On dit qu’un pays s’appauvrit quand des membres de sa population émigre. Là, il faudrait réfléchir avant de l’affirmer.
Nous vivons dans la peur aujourd’hui en Haïti. Les gangs criminels nous enlèvent tout. Nous nous détestons. Se parler se révèle un exercice impossible. Il serait bien que nous essayions de renouer quelques fils, regardions ensemble un drapeau bleu et rouge qui flotte dans l’air et nous dire que nous pourrions essayer la démocratie, trouvions de petites choses qui nous rassemblent et nous rappellent que nous sommes une nation.

La redaction._

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