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Trafiquer la mémoire collective : les cas de Claude Joseph et de Lyonel Trouillot 

Beaucoup de gens ont parlé et écrit les jours qui ont précédé et suivi la date du 7 juillet
marquant la première année de l’assassinat du Président Jovenel Moise. Le Gouvernement a fait son devoir en proposant une cérémonie sobre et solennelle, en présence du corps
diplomatique et consulaire ; cérémonie qui a réparé un peu le scandale révélateur de notre
non-savoir-faire qu’il y a eu au Cap-Haïtien l’année dernière en guise de funérailles pour le
Président. La famille du défunt Chef de l’État a quant à elle organisé une cérémonie qui n’a
pas été suffisamment pensée et a rappelé l’enterrement des vieillards qui ont vécu trop
vieux et ont vu partir avant eux même leurs propres enfants dans certains romans français
du 19ème siècle. Il ne manquait que le vieux chien qui accompagne la troupe de gens pour
parfaire l’image.

Autour de ces commémorations, il y a eu des prises de paroles sincères de gens qui avaient
collaboré avec le Président, d’autres qui l’avaient aimé ou encore de gens toujours mortifiés
par l’événement qui se demandent jusqu’à présent comment cela a-t-il pu arriver et
attendent que la justice fasse son travail. Il y a eu aussi beaucoup de déjà entendus,
d’accusations à l’emporte-pièce, de manifestations d’aigreur. La parole qui a dominé
cependant est celle des détrousseurs de cadavres, des impudiques, des politicailleurs, parmi lesquels Claude Joseph et Lyonel Trouillot.

M. Claude Joseph s’est offert une tournée des médias en s’assurant d’avoir des journalistes
complaisants qui ont fait semblant d’oublier que l’une des dernières décisions du Président
Moise avait été de se trouver un Premier Ministre, qu’il n’avait pas souhaité confirmer
Joseph au poste alors que ce dernier assurait l’intérim, dans un contexte où le Chef de l’État avait les coudées franches, sans parlement, qu’au moment de l’assassinat il était encore chef du CSPN et que le meurtre du Président est d’abord son échec.

Le sémillant et contestable Bob C de radio caraïbe est le seul, ou presque, à n’avoir pas fait
le jeu de l’ancien Chancelier.

M. Trouillot, quant à lui, a exulté, une fois de plus, sur le cadavre du Président assassiné,
dans un article au vitriol titré “Pauvre Jovenel” publié dans Le Nouvelliste. Il a en fait
continué le massacre auquel il s’adonne depuis 2017.

Lyonel Trouillot, Claude Joseph et beaucoup d’autres essayent de trafiquer la mémoire
collective en se présentant comme des parangons de vertu alors qu’il n’en est rien. Lyonel
Trouillot porte la charge de la non-célébration du bicentenaire de l’indépendance en 2004
et de l’occupation du sol haïtien qui a suivi le renversement du Président Aristide cette
même année. Quoi de plus difficile à comprendre et à accepter qu’une occupation du
territoire l’année du bicentenaire de l’indépendance ! C’est d’ailleurs cet épisode peu
glorieux qui avait valu à l’écrivain une grande visibilité en France à l’époque, il était vent
debout contre la question de la restitution de la dette de l’indépendance soulevée par le
Président Aristide. Ce parti pris, étrange pour le moins, criminel même, rend dérisoire toute
mauvaise action qui a pu être posée ces 18 dernières années en Haïti. Trouillot a essayé
d’instrumentaliser Jovenel Moise – il essaye encore- pour retrouver cette même visibilité,
sans grand succès.

Les deux hommes ne défendent pas les mêmes points de vue, mais leurs actions participent de la même volonté de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, en essayant de rester dans l’actualité, de construire eux-mêmes un récit complètement faux. Claude Joseph, pour tirer un bénéfice politique à court terme, Lyonel Trouillot, pour faire oublier une flétrissure immense imposée à Haïti et à tous les descendants d’esclaves du monde, sans jamais avoir exprimé de regrets et assurer sa visibilité comme écrivain en perte de vitesse en France et en Haïti.

Les deux invoquent “le peuple”. Ils parlent du même “peuple” et au nom du même
“peuple”. La carrière de fakir de Claude Joseph ne fait que commencer, celle de Lyonel
Trouillot a débuté depuis plus de 4 décennies et au dernier tournant il a aussi entamé celle
de clown.

La Rédaction

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