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Le pays de toutes les hontes

Ce mois de septembre 2022 résume 2019 ans de l’histoire d’Haïti. Il adviendra, c’est certain, des jours, des semaines et des époques plus difficiles. Économiquement. Politiquement. Socialement. Mais pédagogiquement, ce sera difficile.

 

Le prétexte qui a fait monter d’un cran et permis aux hostilités d’atteindre leur paroxysme a été le retrait de la subvention de l’État sur les carburants. Bien avant cela, les citoyennes et citoyens se réveillaient, les lundis particulièrement, avec des routes barrées, particulièrement à Delmas, et des rafales d’armes un peu partout dans le pays.

 

La population vit sous la sévère loi des gangs depuis plusieurs mois avec une police et une armée, incapables à elles seules de résoudre le problème, tant les bandits sont bien armés et financés par des personnalités bien connues qui les utilisent, notamment pour contrarier les dispositions prises à la douane de Port-au-Prince les obligeant désormais à payer ce qu’ils doivent à l’État.

 

Les contradictions sont exacerbées et la bataille pour la défense des intérêts particuliers ou de clan est féroce.  Jovenelises, PHTKistes, Montanistes, gens d’affaires, mercenaires, chefs de gangs, quidams en quête de visibilité sur les réseaux sociaux, sans pouvoir faire une analyse qui peut tenir, font un cocktail insupportable. Chacun pense avoir raison et beaucoup de politiques s’avilissent et se décrédibilisent en arborant un nationalisme de pacotille à la suite de la décision du gouvernement de solliciter une aide afin de permettre à la Police et à l’Armée de débloquer le terminal de Varreux ainsi que les routes, de sorte que la population puisse circuler librement.

 

La première des faux indignés, tartuffe de son état, est Magali Comeau Denis. Cette dame s’est fendue d’un tweet qui a fait rire la terre entière et lui a valu bien des rappels du rôle qu’elle a joué dans la venue de la MINUSTHA en 2004.  Elle a ensuite co-signée une note dans laquelle il est annoncé une plainte contre le Premier ministre pour haute trahison.  Madame Denis n’avait eu aucun scrupule en 2004, l’année du bicentenaire de l’indépendance, à faire partie de ceux qui ont sollicité une force onusienne en Haïti dans la foulée du départ forcé du Président Aristide. S’il faut juger le Premier ministre Ariel Henry, il faudra se référer à une jurisprudence, madame Denis doit d’abord, pour les mêmes faits, pour lesquels il n’y a pas de prescription, être jugée. On se demande si elle croit vraiment être au-dessus des lois ou de tout le monde ou bien « li jus ap pran chans li »

 

Puisque nous parlons comédie, restons sur la scène. Beaucoup de gens ont exprimé leur opinion ces dernières 48 heures sur les médias sociaux et en ont profité pour régler quelques comptes, exprimé des jalousies. Certaines publications étaient étonnantes. Une comédienne a eu à parler d’une ministre comme d’« une autrice PHTK ». C’est difficile de faire plus minable. Cette comédienne qui a récemment reçu un prix pour débutant des pays francophones ou soi-disant francophones, en développement, avec un texte d’une grande faiblesse, qui participe, toujours en off – cela renseigne sur la qualité de son travail – a des festivals en France, a essayé de tout mélanger pour se donner une importance qu’elle n’a pas et n’aura jamais. Elle confond lamentablement militantisme et terrorisme en prenant part à des réunions dans lesquelles on parle ouvertement d’aller mettre le feu à l’Ambassade de France et à l’Institut français en Haïti alors qu’elle doit tout à la politique « affirmative action » de ce pays en faveur de personnes qui ont envie de créer.

 

Nous ne connaitrons peut-être jamais ce temps de « vociférations muettes » qu’ont été ces vendredi 7 et samedi 8 octobre 2022, tant ceux qui se sont exprimés, quidams et politiques, l’ont fait pour rien et se sont enlisés dans leurs échecs et leur incompétence. Aurons-nous seulement la chance de voir émerger d’autres voix dans ce pays ? Est-il possible de hiérarchiser les opinions pour donner sens à la vie publique ?

 

On se bouscule au portillon d’un nationalisme difficilement défendable alors que personne ne semble en mesure de proposer une solution pour neutraliser les gangs. Personne n’a sincèrement souhaité une entente pour sortir de l’impasse politique.  En réalité, les bandes armées font le jeu de l’ « opposition » qui les encourage, de manière subliminale, dans toutes leurs déclarations, parce qu’ils mettent le pouvoir en difficulté. Ce que ces politiques ont refusé de voir c’est qu’ils détruisent ce qu’il nous reste d’institutions et provoquent un grand désarroi dans la population qui voit une crise sanitaire se greffer aux nombreuses autres crises auxquelles elle fait face tous les jours.

 

Ceux qui ont tenté de trouver une solution au problème ont été immédiatement taxés de traitres, dénoncés et menacés. Fritz Jean, le malheureux « président » de la comédie Montana a le mérite d’avoir essayé.

 

Aujourd’hui, ce ne sont pas les bottes étrangères qui nous menacent, ce sont les foudres de l’enfer que nous promettent certains activistes politiques dans leurs réunions d’alcôves, ou sur les ondes des radios dans un pays où tout est permis et où le pire est possible.

 

La Rédaction

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