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Le Devoir de malhonnêteté

Il est difficile d’imaginer qu’un journaliste, travaillant pour un grand quotidien québécois, en l’occurrence Le Devoir à Montréal, soit incapable de comprendre les choses complexes et s’aventure à des analyses ex cathedra de la crise haïtienne, traitant l’État haïtien « d’État-bandit », et déterminant quel groupe devrait « bénéficier » du pouvoir. Sous prétexte de faire des analyses et des propositions, Guy Taillefer affiche en réalité un violent racisme vis-à-vis d’Haïti et des Haïtiens que même la récompense reçue pour produire cet article ne peut occulter.

 

Les mains de lobbyistes se décèlent vite. Elles sont partout. Au service de toutes les causes. Il n’y a pas beaucoup d’hommes incorruptibles, ni d’institutions et de pays totalement imperméables à la corruption. Mais quelquefois la ficelle est grosse et met mal à l’aise. Comment, en effet, M. Guy Taillefer dans son éditorial « Casser l’État-bandit haïtien », le 23 novembre dernier, peut-il écrire péremptoirement qu’il existe des liens entre le Gouvernement haïtien et les gangs, alors qu’il n’a aucune preuve de ce qu’il avance ? L’éthique journalistique devrait interdire à Taillefer de présenter ses suppositions ou ce qu’on a bien voulu lui rapporter comme des faits avérés. M. Taillefer n’a jamais mis les pieds en Haïti. Comment le journaliste qu’il prétend être peut-il à ce point prendre parti jusqu’à suggérer qui devrait être à la tête de l’État ou pas ?

 

Nous ne souhaitons pas donner de la visibilité à Guy Taillefer, ni être aussi absurdes que lui en ouvrant une polémique, mais il peut être réjouissant pour des journalistes vivant dans un pays où l’on dit que les journalistes sont corrompus de montrer que les corrompus sont partout. Peu importe que le journal s’appelle  Le Devoir.

 

  1. Taillefer fait preuve à la fois de paresse et de malhonnêteté intellectuelle en ignorant l’histoire politique d’Haïti, particulièrement de ces 20 dernières années, et le coup d’État dévastateur de 2004 contre le président Aristide, qui a été un marqueur important de la ruine du pays ; coup d’État porté principalement par les pontes de Montana, avec l’appui de la « Communauté internationale » et l’extraordinaire revanche populaire de 2006 lors d’élections qui ont vu René Préval, assimilé Lavalas, le courant politique du Président Jean-Bertrand Aristide, arriver au pouvoir. Ce désaveu aurait dû signer leur fin, mais Haïti est le pays où les criminels, les faux culs, les usurpateurs, rebondissent bien et vite, grâce à des gens comme Guy Taillefer.

Taillefer n’a pas mérité sa récompense. Il s’est exprimé comme n’importe quel utilisateur des réseaux sociaux se trouvant dans la diaspora qui comprend mal et parle vite. Il n’a pas en réalité rendu service à ses commanditaires.

 

Il peut être commode pour un journaliste, avec des avantages et des pots-de-vin qui le regardent, du Canada étant, ou de n’importe quel ailleurs, d’ergoter sur Haïti, d’estimer que tel projet est pertinent ou pas, mais il s’évidente que ce n’est pas aussi simple que cela, que tout le monde ne peut pas devenir faiseur de rois. M. Guy Taillefer a avili Le Devoir en publiant cet éditorial alors que tout un chacun réalise, à mesure que la crise s’étend que seul un compromis entre tous peut permettre de venir à bout de la situation.

 

Un projet n’est pas pertinent Guy Taillefer parce qu’un journaliste que l’on a persuadé de produire un article le dit. La réalité est ce qu’elle est.  Être « blanc » et « canadien » ne constituent pas des expertises qui autorisent à tenir de tels propos. Les Haïtiens ne sont pas aussi bêtes qu’on  vous le fait croire, pour passer systématiquement, toujours, à côté de l’évidence. Si le projet Montana était viable, il aurait triomphé il y a plus d’un an. Il aurait apporté la paix que tout un chacun recherche ici. Mais voilà, un groupe ne peut pas juste remplacer un groupe et renvoyer tout le monde dos à dos. Dans aucun pays, un petit groupe ne peut se réunir dans un hôtel, choisir un président et souhaiter l’imposer à tout le monde grâce au support de gens comme vous. Si vous trouvez la méthode démocratique vous devriez commencer par le suggérer pour les prochaines élections au Canada. Ce serait plus facile, ça coutera moins cher et vous pourrez l’exporter. Pourquoi pas en Haïti ?

 

La Rédaction

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